YANG

A complex nature / Une Nature Complexe
/Cuneiform Records

Yang est un quartet de rock instrumental dont l'instigateur et le concepteur est Frédéric L'Epée, guitariste prodige de Nice (ex Shylock, ex Philharmonie...). La musique de Yang est un electro choc rock par l'énergie, la force des guitares, et la rythmique effrénée de ces 8 compositions (enregistrées en trois jours). Les 3 autres musiciens y fusionnent à merveille avec beaucoup de technique musicale. Amateur ou pas de Philharmonie, de King Crimson, de rock progressiste, les jazz rockeurs et amateurs de plus larges horizons, où simplement aimant le bon gros son des guitares électriques, c'est bien pour vous ! Sont Yang positifs : le mouvement, l'été et le soleil d'Est, la clarté, le jour, les régions méridionales, l'énergie solaire, l'or et le jade... On y est bien dans cette alchimie ! Et si justement en Alchimie le Yang est la Solution : elle est toute trouvée avec ce cd "Une Nature Complexe ".De suprême pure nécessité !

En concert le vendredi 29 avril 2005 au Cedac de Cimiez, NICE.

Jack Lalli

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STARSHOOTER

Live !
/Sony Music Media

Un pirate officiel voilà une bonne idée. Sorti de derrière les fagots, un magneto branché sur la console et voilà le travail en stéréo mais pas de retouches studio, brut de décoffrage ! En pleine tournée de Tora ! Tora ! Tora ! Le cri des kamikazes japonais en 1944, ces 4 gars de Lyon dont Kent nous balancent 18 titres (dont Betsy Party, 35 tonnes, Machiner à laver..) qui résument de 1977 à 1982 leur carrière rock punk délirante et non dénuée d'humour. Après l'album " Pas fatigué " une tournée qui montre un groupe au mieux d'un rock français qui tenait bien la route, mais les maisons de disque les lâchent, eux hélas bien fatigués ! Mars 82 : stop leur histoire est finie... A noter aussi un joli double CD, première compilation consentie et contrôlée par le groupe avec des enregistrements remasterisés de Starshooter, et de nombreux inédits sur le CD bonus.

(www.kent.com.fr et http://www.starshooter.fr)

Jack Lalli

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MIKAPTOJAM
Dédales
/Jam 99

Atmosphérique musique dans un « prologue » définissant en partie le concept de ce quatuor atypique. Après des centaines d’heures d’improvisations, il en ressort ces 17 titres. Dont « ADN » ça vous rentre insidieusement dans les oreilles puis les neurones. Ce « Dédales» est un disque déroutant et envoûtant, avec ce quatuor étonnant : à la guitare l’incontournable de la six cordes Marc Guillermont (mais aussi à la basse, piano & synthés), le non moins talentueux Jean Marc Baccarini (sax, flûtes, bruitages), l’original Philippe Canovas (guitares et textures), et une batterie percutante de Christian Mariotto.
En invité François Rossé au piano, Barre Phillips bassiste de renom international (Coltrane, Lee Konitz, Gong, Michel Portal…), et Carole Dreant une voix superbe (sur le seul titre chanté « US »).

Ce disque est une révolution dans le jazz fusion, jazz qui rock aussi quand il le faut comme le titre « Sandglass » dans un style proche de Magma. Une musique incontournable : et ç’est avec des gars bien de chez nous ! (Contact Mikaptojam : marina.canovas@wanadoo.fr - www.marcguillermont.blogspot.com) En vente sur www.cdbaby.mikaptojam.com et à la Fnac Nice et de Monaco

Jack Lalli

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PETER FRAMPTON

NOW
/Framptone

Non et encore plus avec « now » Mister Frampton n’est plus un chanteur-guitariste pour la FM (pourtant aujourd’hui si on pouvait l’entendre on serait déjà un peu plus content). Oui, certes ma génération de jeunes quadragénaires se souvient en 1976 du fameux « Comes Alive !». Avec un point d’exclamation, et pour une fois il n’est pas de moi ! C’était déjà agréable, quel public, sa guitare parlante sur « Do you feel like we do » en 13 :42 (ses solos de guitare !), et bien avec le final « Jumping jack flash »… Très bon ce « Now » avec le fidèle guitariste-claviériste Bob Mayo (but sorry Mister Mayo, 52 ans, est mort d’une crise cardiaque à Bâle le 23 février, en Suisse, la tournée entamée en Europe s’arrête là), John Regan (basse), Chad Cromwell (batterie), plus des invités dont Don Fields et Gordon Kennedy (guitares)... Brûlot de départ « Verge of a athing », plus blues « Flying without wings », la belle ballade prenante « Love stands alone » virant rock mélodique… L’instrumental « Greens » que Jeff Beck ne renierait point. Un grand moment en hommage à George Harrison « While my guitar gently weeps », et pour conclure très Beatles le « Above it all ».Une voix préservée, une guitariste inspirée, de belles mélodies rock, blues, jazz-rock. Un must du genre ce cd.

Jack Lalli

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THE VEILS

The Runaway Found
/Rough Trade

Premier cd des Veils produit par Bernard Butler (The Libertines, Suede), Butler a joué avec Suède, Edwyn Collins, Paul Weller… Ce jeune nouveau groupe est basé à Londres, Finn Andrews est le chanteur guitariste (originaire de la Nouvelle-Zélande), et il a 19 ans. « The Wild Son » fait penser à The Smith, « Guiding light » ressemble à du Suède énervé. Puis une chanson d’amour gigantesque « Lavinia », quelle beauté, la voix de Mister Finn est tout simplement prodigieuse, le tout accompagné d’un génial orchestre à cordes. La suite est au top ! « More heat than light » est d’une force sonique époustouflante… « The Leavers Dance » est un autre grand titre de mélodies sublimes comme « Lavinia »… Les 10 titres tanguent entre énergie pure et chansons raffinées. Aussi grand que « Grace » (1994) de feu Jeff Buckley, d’ailleurs la belle voix d’ Andrews en est assez proche. « The Nowhere Man » à la guitare acoustique et violon clôt ce petit bijou pop rock 2004. Incontournable premier album !

Jack Lalli

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NAPOLEON MURPHY BROCK

Balls
/Chopperletto Publishing Company

Le bon Napoleon M. Brock offre un bon album solo, l’ex Mothers of invention, groupe de Frank Zappa, et aujourd’hui membre actif des Grandmothers, il se donne à fond sur ce cd ! Ça balance funk sur « Steady Freddy », plus jazzy avec la ballade « TV theme »…Un titre carton « Tra-lynn » (Tracy lynn) part 1, ça pulse grave et groove sauvage sur un texte en rap délirant. Il se permet même une imitation vocale à la Al Jarreau ! Une autre version, mais instrumentale de Tra Lyn part 2, se retrouve plus loin… Sais tout faire le bougre, et il est bien cool pour « Sweet sweet pain », excelle sur un titre sans parole « Patience ». On est au pays magique de la « black music », et c’est sur « Let me still be me » et « Somebody for everybody » il t’achève la chetron Napoleon, le guitariste bastonne rock, Prince and co doivent faire gaffe ! Les jeunes anciens ont un péchon d’enfer. Comme ce grand Napoleon !

www.napoleonmbrock.com

Jack Lalli

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PETER FRAMPTON

NOW
/Framptone

Non et encore plus avec « now » Mister Frampton n’est plus un chanteur-guitariste pour la FM (pourtant aujourd’hui si on pouvait l’entendre on serait déjà un peu plus content). Oui, certes ma génération de jeunes quadragénaires se souvient en 1976 du fameux « Comes Alive !». Avec un point d’exclamation, et pour une fois il n’est pas de moi ! C’était déjà agréable, quel public, sa guitare parlante sur « Do you feel like we do » en 13 :42 (ses solos de guitare !), et bien avec le final « Jumping jack flash »… Très bon ce « Now » avec le fidèle guitariste-claviériste Bob Mayo (but sorry Mister Mayo, 52 ans, est mort d’une crise cardiaque à Bâle le 23 février, en Suisse, la tournée entamée en Europe s’arrête là), John Regan (basse), Chad Cromwell (batterie), plus des invités dont Don Fields et Gordon Kennedy (guitares)... Brûlot de départ « Verge of a athing », plus blues « Flying without wings », la belle ballade prenante « Love stands alone » virant rock mélodique… L’instrumental « Greens » que Jeff Beck ne renierait point. Un grand moment en hommage à George Harrison « While my guitar gently weeps », et pour conclure très Beatles le « Above it all ».Une voix préservée, une guitariste inspirée, de belles mélodies rock, blues, jazz-rock. Un must du genre ce cd.

Jack Lalli

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A GRANDMOTHERS NIGHT AT THE GEWANDHAUSS

The Grandmothers and the Chamber Orchestra of Invention
/Warner Classic

Cd en public qui regroupe des ex Mothers of Invention, et pas des moindres, Napoleon M. Brock, Don Preston, Roy Estrada, Bunk Gardner au sax (absent hélas à Londres, voir n°2 Strada), plus le difficile rôle de guitariste à la place de Frank Zappa : le génial Ken Rosser (ses solos !), à la batterie percutante Chris Garcia. Parfois le gang est accompagné par les Chambers Orchestra of Invention : violons, violoncelles et contrebase. Chaud devant : « Hungry Freaks, daddy » guitare à fond, comme ça pulse dur, le chant de Napoleon est puissant. Napo fait le crooner avec « Lonely little girl », puis sur une base musicale reggae délire, ça déconne sec derrière avec « Take your clothes off », quand vous dansez foutez vous à poil !…Un beau blues ce « Peace for all » signé Don Preston, (l’album est dédicacé à la paix. Des ménages ? Mais non j’plaisante). Un titre psyché et free jazz : « Lamonts Lament » pour qui veut savoir « qu’est ce la musique et paroles expérimentales ». L’« Immaculate deception », un instrumental où rock et classique s’embrassent éperdument… Le reste est d’une énergie musicale farouche à l’humour radical décapant. Au paradis du Grand Wazoo*, ZAPPA s’éclate en découvrant ce grand hommage ! Comme nous.
(www.thegrandmothers.com et www.projectobject.com)
(* L’album Grand Wazoo développe l'histoire de Cletus Awreetus-Awrightus et son armée de musiciens au chômage bataillant contre les Médiocrates qui, n'ayant aucun goût musical, cherchent à percer le fameux secret du Grand Wazoo…)

Jack Lalli

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DANDY SKA

Bim Bam Doum Ska

Ce groupe de Ska décoiffe sec, c’est du festif énergique. Dés qu’ils montent sur scène les 8 lascars savent donner au public une grande dose de bonnes vibrations. Ce premier cd 14 titres arrive à point pour vérifier leur travail studio : La voix de Daniel entraîne ce combo fantastique sur de histoires drôles comme « Skachacha », et un bonne pincée méditerranéenne se fait sentir bien tranquilou dans « Libre » et « Laisse tomber ». Les textes sont principalement en Français, et le style d’écriture de Daniel est efficace. L’humour très noir de « Jack » (l’Eventreur) est un must de mauvais goût. « Liquidators » ou comment concilier la mandoline avec les cuivrent faisant le reste. « Skavalcade » très carré et pro (in inglish), « Marron Dance » pas de stress avec l’amour pour te sauver. Un petit air de rock’n’roll fort plaisant. « A. mateur » le dernier pour la fine bouche : un ode chaleureux aux femmes . Bref le tout est vraiment ok ! (06 82 68 66 78/ s.lizotte@wanadoo.fr)

Disponible à la FNAC et Hit IMPORT.

Jack Lalli

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MARC GUILLERMONT

Zappostrophe
a Tribute to FRANK ZAPPA

Marc Guillermont a beaucoup d’audace. Le pari est même très audacieux de faire un nouvel album, surtout quand il est dédicacé à Frank Zappa, mais là avec le flair de celui qui a écouté respectueusement le maître. Encore plus quand on est très bon guitariste et multi instrumentiste comme Marc. Il s’est inspiré avec grandeur pour ce grand regretté Frank Zappa. Accompagné de Marc Baccarini (sax tenor) et Carole Dreamt (voix) sur le beau titre « I wanna stay inside », le reste est tout autant prenant ! Tout y passe, du jazz rock, au « groove » et musique contemporaine. Sans oublier l’humour du génie moustachu pour les titres choisis avec finesse. Le bilan est là sans appel ce « Zappostrophe » est un bel hommage à Zappa donné par un gars de chez nous, na ! Le sud de la France est bien en forme, et souhaitons à Marc Guillermont d’être « live over the world » !! (Cd enregistré, composé et mixé par Marc et John Beake, photos P. Chastel)
(www.virtualist.net email : junglejazzprod@hotmail.com)

Jack Lalli

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THE CHURCH

Forget yourself
/Cook

Chroniquer un nouvel album de The Church (d’Australie) m’enchante toujours. J’ai connu ce combo par une K7 du premier album « The Church » dans un lugubre bac à solde voilà plus de 20 ans… Formation issue au début des 80’s de vagues musicales dites new wave& cold wave, les Cure, New Order, U2 ou Simple Minds explosaient le devant de cette scène rock. L’EGLISE restait marginalement underground, que dis je majestueusement cachée avec ses quinze disques et de nombreux disques solos de ses membres, résultat : peu d’articles de la presse musicale ? Les cons ! Pour ce dernier cd, les musiciens du groupe se lancent dans le genre rock mélodique aux ambiances psychédéliques « Se your light » (5). Comme si le Velvet Underground et Pink Floyd se rejoignaient avec Syd Barret. Un rock progressif et régressif à la fois. La voix mélancolique de Steve Kilbey sur des textes mystiques, les chœurs et ces guitares ensorceleuses sur une rythmique cool ou frénétique vous convertiront enfin j’espère mes sœurs et mes frères. Comme on dit : la messe est dite, pourtant dans cette église ça change souvent musicalement. Ceci dit il ne faut pas se fier à qui entend deux messes. J’en convient, alors : « Oubliez vous-même », et mille dieux quelle cérémonie là !

(www.thechurchband.com)

Jack Lalli

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JEFF BECK LIVE

/BB KING CLUB and GRILL – NY

Disponible seulement sur son site, ne soyez pas radin, le prix est ridicule. Jeff Beck, guitariste atypique, remplace Clapton en 1965 chez les Yardbirds, il cartonne avec son style hard-blues original… En 1967, avec son pote Rod Stewart naît le Jeff Beck Group propulsant 2 chefs d’œuvres : « Truth et Beck Ola » (dispo sur 1 cd). Avec le trio BBA il utilise la « talking box » qui reliée à sa guitare donne l’impression de faire parler les cordes. Un monument de heavy rock : le disque live 1973 des BBA. Vous ne connaîsez pas la version « Superstition » (de S. Wonder) foncez ! C’est avec Jan Hammer (Mahavishnu Orchestra – John McLaughlin) en live « JB and J.Hammer Live » que le terme fusion reprend du style : funk-jazz rock… Le père JB est contacté par sieur Mick, en studio enregistre des titres du grand « Black and Blue » (1976) des Stones, et hélas ce génie terrible quitte les studios officiellement pour raison de contrat… Carrière chargée, rencontre et joue avec Stanley Clarke, Rod est sur « People get ready » de Curtis Mayfield dans l’album Flash (1985 produit par Nile Rodgers), Santana (tournée 86), Terry Bozzio, BB King… Ce nouveau cd confirme que blues, rock et technologie moderne peuvent s’associer ! Récemment il déclarait : « Pour moi le piano début 70’s c’était déjà du passé, aussi j’ai utilisé l’électronique. J’explore une palette instrumentale qui se nomme le blues, du moins toujours ce que j’entends même dans mes chorus les plus dissonants ». Sacré Jeff à 60 ans tu les manges tous en salade ! A écouter parfaitement fort !

www.jeffbeck.com

Jack Lalli

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COROU DE BERRA

Miédjou
/Buda Musique

Le premier titre est d’office envoûtant, des voix féminines au début nous embarquent avec les mots de Frédéric Mistral, et la musique décolle avec vielle à roue et accordéon… Les Corou de Berra ont fait rencontrer des voix et des musiques (voir interview). Il est clair que de Naples à Avignon, la méditerranée nous fait vibrer, le sud a des artistes de talents. Oh Nissa si François Guisol était là, il serait je pense fier et heureux de voir « Lou festin dei Vernas » mis en chants polyphoniques aux accents folk bluesy bien latino ! La suite est tout autant intéressante, un hommage à Pelhon ou un touchant : « Rabia rouina » (texte Serge Dotti).Autre créateur, il est passé par ici, il repassera par là : Louis Pastorelli avec « Anà », pour une sarabande rythmée et colorée… Pour ce nouveau CD des Corou de Berra les radios FM passeront-ils enfin ces chansons du sud éternelles ?

Jack Lalli

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BERVERLY JO SCOTT

Divine Rebel
/ Dixiefrog records

Elle est née en Alabama, terre ricaine de grande rencontre musicale comme le blues et la country music… Arrivée en Europe elle joue de la musique dans les "stradas" puis dans les clubs de Belgique… Elle a participé comme choriste avec divers artistes dont Bernard Lavilliers, The Sparks, Elliott Murphy… Dans son 4 éme album (1999) "Amnesty for Eve" (1 CD et 1 maxi), on découvre cette chanteuse guitariste avec Arno pour un titre délirant de Dutronc : "Jean Baltaazarrr" qui finit sur "Jean Genie" de David Bowie, "Mona Lisa Klaxon" d'Higelin (en anglais et en français) hautement électrique, "Le Sud" du regretté Nino Ferrer, un hommage à Amstrong avec "Louis"…et ses compositions touchantes comme "Chain Link Fence", cool " Heart For Sale ", ça balance bien : "Daddy's Little Girl", " Wide Open " très Janis Joplin, ou "Twisted" plus rock'n'roll… Avec ce dernier CD : "Divine rebel" on commence par des ballades bluesy, on pense toujours avec sa belle voix à une fusion réussie de Janis Joplin et Patti Smith ! Une reprise audacieuse mais modernisée de "Nights in the White Satin" des Moody Blues, et à propos de blues une "Sublime Guérison" avec Paul Personne… "L'étrangère" charmante et douce chanson avec Gaëlle, puis de nouveaux des titres cool comme "Dress Tails", les somptueux "Great White Ghost" et "Lying Still"… Au final "Little Girls" rock electro envoûtant avec un final hilarant. Le mardi 29 juillet 2003 on a eu la grande joie de la voir sur la scène Matisse lors de l'exceptionnel Nice Jazz festival 2003, ce fut un grand moment… Beverly Jo Scott confirme sa belle trajectoire artistique : à réécouter et voir ou revoir sur scène !

(www.bjscott.com)

Jack Lalli

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MUSE

Absolution
/ Taste / Naive

Ce groupe de Devon (UK) avait déjà proposé de la pop métallique avec 2 albums " Original Symetry " et " Showbiz ", mais le trio revient chargé à bloc pour ce nouvel album : " Absolution " qui est un petit chef d'œuvre ! Toujours avec leurs mélodies " hard pop " et des incursions dans un rock progressif frais et détonnant. La voix de Matthew Bellamy est encore plus prodigieuse, douce, lyrique et emportée par ces laves musicales uniques et audacieuses techniquement (claviers & guitares). Si les thèmes abordés sont " l'Apocalypse ", " Les pensées d'un athée mourant "…, là c'est plutôt le Paradis avec toutes ces chansons, de véritables hymnes pour le cerveau et le corps. Pour ce qui est de l'absolution des péchés vous avez mon pardon et surtout ma bénédiction rock.
Amen.

Jack Lalli

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FUN LOVIN CRIMINALS

Welcome to Poppy's
/ Sancd

Le groupe a commencé début 90 en faisant des " samples " sur des titres du film " Pulp Fiction " de Quentin Tarantino… Depuis le fameux deuxième CD " Come Find Yourself" (1996) et le 3 éme "100 % Colombian" (1998), nous sommes restés sur notre faim sonore avec les disques suivants... Leurs réputations scéniques mondiales étaient bien ancrées mais pour le futur album on les attendait au tournant ces zigotos. Ces New Yorkais restent délirants, toujours branchés au minimum : " sex, funk and alcool ". Ils sont aussi bons que les BEASTIE BOYS, et les FLC s'imposent vraiment avec ce 7 éme album. Certes ils font marcher les mêmes recettes musicales du début : pour un hip hop particulier parfois funk avec ce grand " Too Hot " par exemple. Le contenu peu paraître parfois déroutant avec de la fusion funk, rock cool & speed, hip hop, mais ils ne se prennent pas la tête car leur groove fonctionne toujours bien.

C'est le savoir-faire des FUN LOVIN CRIMINALS de la " Little Italy " from New York City !

Jack Lalli

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GEORGE CLINTON
Parliament Funkadelic

The Mothership Connection

/ Pioneer Artist Dvd

Enfin un document vidéo du groupe le plus Funk et déjanté de la planète rock. Prés d'une heure et demi de concert pour mesurer la folie scénique des Funkadelic. La qualité de l'image n'est pas excellente, et on peut regretter l'absence de plans larges pour embraser toute la scène, cependant les effets d'images arrêtées et les photos qui défilent pendant les intros de morceaux ne sont finalement pas si désagréables. Pour le son : irréprochable avec un 5.1 dolby. Intro messianique, enchaînée d'un " Cosmic Slop " avec Gary 'Baby' Shider en pleine forme, " Undisco Kid ", " Mothership Connection " et la descente du vaisseau sur la scène d'où en sort le " Dr Funkenstein ", limousine de mousse argentée désossée par les musiciens sur " P-Funk " (make my funk to P-Funk) : la folie de la bande à Clinton s'en donne à cœur joie dans des mises en scène et des costumes ahurissants. L'apogée finale clôture le tableau avec la présence d'au moins 30 musiciens sur scène, comprenant le Bootsy Rubbers Band et les musiciens de Sly and the Family Stone qui étaient présents pour cette soirée. Une seule chose à rajouter : Free Your Mind And Your Ass Will Follow.

Juan Christophe

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MILES DAVIS

Live in Munich

/ Pioneer Artist Dvd

Un vrai bonheur que de retrouver un concert de Miles Davis en Dvd. Un vrai concert intégral de plus de 2 heures enregistré en 1988, magnifiquement filmé avec un son en 5.1 dolby très puissant. Pour une fois que l'on a un concert intégral, je ne vais pas le découper pour en décrire chaque morceau : c'est du très bon Miles, et le répertoire c'est le répertoire classique de cette période d'après Tutu. On peut admirer le contact très fort de Miles avec Foley McCreary (guitare) ou Kenny Garrett (saxophone, flûte), ces derniers jouant par moment en étant très proches de Miles, comme pour mieux aspirer chaque note ou appréhender toute modification mélodique de son. Marilyn Mazur (percussion), Ricky Wellman (batterie), Adam Holzman (claviers), Bobby Irving (clavier) Benjamin Rietveld (basse) complètent la formation. Les bonus sont aussi très riches avec une galerie de dessins de Miles essentiellement issus des séries " Dance " et " Music ", une biographie, et des notes de Adam Holzman sur chacun des morceaux joué ce soir là. Enfin sur le 2ème disque une interview d'une demi heure du maître en personne, ce qui n'est pas si fréquent pour être signalé. Que du bonheur !!

Juan Christophe

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BLACK REBEL MOTORCYCLE CLUB

Take Them On, On Our Own
/ Virgin

Les BRMC sont un jeune trio US (Peter Hayes, Robert Turner, Nick Jago). Ils nous livrent enfin un deuxième album torride et urgent ! On baigne dans un déluge sonore plein de réverbération, des mélodies distordues avec wha-wha fuzz et tutti quanti. Le premier titre " Stop " fait penser à OASIS, mais comme les BRMC sont allés enregistrer à Londres pour cet album on ne peut pas trop gueuler ! La suite est bien énergique avec des chants sur des tempos rapides (les ¾) ou malsainement presque calmes : l'acoustique " And I'm Aching " ou " Suddenly " mélodieusement " noisy ". Cet album est à classer dans la lignée musicale : entre IGGY POP and The STOOGES et les MC5, plus une approche rock psyché lorgnant vers les JESUS and MARY CHAIN… Pour finir la pochette sombre avec ces trois gogos dans un tunnel obscur plus la chanson géniale " US Governement : … ce ne sont pas les US qui sauvent votre esprit … " on se dit que la relève de chez l'oncle Sam est plus qu'assurée : rock not dead ! Jack Lalli

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DOUBLE STONE WASHED

Don't Stop Washing

Le lundi 8 juillet je vais au Texas Truck (Villeneuve Loubet) voir sur scène les Double Stone Washed, 4 garçons du Sud Ouest dans le blues rock à fond ! Il est vrai que j'ai été tout retourné, ça balance dur, c'est carrément fort. Depuis dix ans ils sillonnent l'hexagone, et c'était ici leurs premières chaudes prestations (2 soirées). Ils totalisent plus d'un millier de dates de concert dont des premières parties de Little Bob, les Dogs, Dr Feelgood, Barence Withfield, Groovies... Ils en redemandent ! Comme ce nouveau témoignage enregistré en public, tout frais, même avec des reprises de derrière les fagots de John Lee Hooker, Willie Dixon, Paul Butterfield... Leurs compositions ne dénaturent en rien le tout, elles se moulent dans cette haute énergie musicale : sublimité absolue. Un groupe à refaire venir d'urgence par chez nous ! En attendant vous pouvez vous procurer ce nouveau chouette CD.

Fax : 05 62 08 71 93 e-mail : doublestonewashed@club-internet.fr
site : www.perso.club-internet.fr/doublestonewashed
contact scène : 06 84 48 58 62

J L

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2 W.K.L

CYBERJAZZ

Ce sont deux artistes Polonais : Voytek Konikievich : synthétiseurs, flûte et programmation, et Daevid Voytek Levvandovski : batterie tribale, qui offrent un album auto-produit instrumental synthétique. Très chouette dessin ésotérique pour la magnifique pochette (Yann Le Coheleach/Darek Sliva) donnant une piste de départ pour ce voyage intersidéral se prêtant bien à ce style de musique. Le Cd enregistré à Varsovie (Cosmoslavic Techtribal studio) et surtout remixé au très bon Millenium Studio de Nice, c'est une escapade lyrique se rapprochant des styles : de Tangerine Dream jusqu'à System 7 Steve Hillage... Un CD de 2W.K. I. au concept musical intéressant...

(Contact : 04 93 92 66 60 / 06 88 44 70 44 - mail : lewandowskidawid@wanadoo.fr)

Disponible chez Hit Import www.hitimport.com et la FNAC de NICE.

J L

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CANADA ROCK


Depuis quelques temps le rock musclé à guitares refait surface.
Ce rock calibré ricain a notamment trouvé un nouveau souffle au Canada. Loin d'un succès d'estime, plusieurs formations originaires du Nord des US se sont offerts de véritables cartons, s'attirant les faveurs d'un public frustré par des combos aseptisés. Cette reconnaissance que certains s'escriment à dénigrer témoigne du renouveau du riff qui tue. Ces "bands", à ne pas confondre avec ceux d'adolescents gâtés, puants et irrespectueux, ont déjà mué, et assènent un vieux truc retrouvé et relooké. Et le style alors ?

C'est vrai qu'il faut toujours qualifier et étiqueter le truc : rock pubère pour les détracteurs, néo-métal pour les intellos.. du rock tout simplement. Alors maintenant des noms et des galettes :

Le gang à Chad Kroeger : NICKELBACK
- "Curb" (les premiers pas)
- "the State" (les prémices des compos imparables)
- "Silver Side Up" (la consécration)
- "LIVE at home" (DVD)

Six titres écrits par Chad Kroeger qui produit également l'objet :
THEORY OF A DEAD MAN
- "Theory of a Dead Man" (NICKELBACK bis)

- "Our small town brothers" (Nickelback) : 3 DOORS DOWN
- "the Better Life" (la spontanéité)
- "Away from the Sun" (la maturité)

- "Le plus grand groupe rock du monde" (pub TV) : CREED
- "My Own Prison" (si)
- "Human Clay" (si, si)
- "Weathered" (si, si, si)

Tête de file du rock venu du Canada, Chad Kroeger sévit aussi avec DEFAULT ("The Fallout"). Pour la petite histoire on peut retrouver cet agitateur sur la B.O.F. de "SPIDERMAN", et NICKELBACK sur les compils "NU METAL vol.1 & 2" en compagnie de STAIND, PUDDLE of MUDD , mais aussi de groupes plus temporels écrirons-nous.

O'LIVE Didier

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OLDIES BUT GOODIES


A l'heure où les artistes utilisent des samples plus ou moins reconnaissables de vieux morceaux, où les artistes de différends styles musicaux multiplient les reprises, enfin appeler cela comme vous voulez : covers, reprises, hommage… carnages. Je pense particulièrement à un single de reprise de What's going on. Que rajouter à ce morceau, " Father, father…don't punish me with brutality/Talk to me, so you can see/What's going on " quand on connaît la fin de l'histoire, on ne peut s'empêcher d'avoir la larme à l'œil, rabattez-vous sur la version bonus/remasterisée/Deluxe du maître MARVIN, et oubliez cette pauvre reprise, faite à l'origine pour l'Afrique, et stickée au dernier moment pour les victimes du 11 septembre. Même pas assez de cœur pour un deuxième single.

Donc à cette heure, pourquoi ne pas connaître, ou simplement se rappeler, l'origine de certains morceaux que nous connaissons. Un exemple, qui n'a pas dansé sur le " One step beyond " de Madness, et qui a dansé dessus sans savoir que c'était une reprise d'un artiste méconnu mais extraordinaire du nom de Prince Buster. Née Cecil Campbell, le nom de Buster viendrait d'un syndicaliste même le nom Madness, c'est le titre d'une chanson de Buster, et il y en bien d'autre encore. Mais ce sera pour une autre fois, mais vous me direz, pourquoi me croire et vous creusez pour trouver ce morceau, alors que vous aimez bien la version de Madness après tout. Vous je ne sais pas, mais moi, je pense à une phrase de Tolkien " je n'ai aucune raison de croire, je veux savoir. "

Christophe Juan

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THE CHURCH
After everything now this


Cooking Vinyl

Après vingt albums souvent exceptionnels, mais ignorés (The Blurred Crusade, Heyday, Seance, Remote Luxury, Starfish, Priest = Aura, Sometime Anywhere...), ces musiciens Australiens jouent encore brillamment des chansons pop-rock aux guitares planantes. Ils ont expérimenté de nombreux styles avec le groupe ou en solos : pop, rock, psyché, musiques synthétiques... La voix du ténébreux Steve Kilbey enrobe le tout magiquement. Les Church étiquetés "New Wave" dans les bacs en 1981 puis "indé", sont toujours nouvelle vague car bien "underground".
C'est l'immense charme de ce grand groupe Australien. Avec ce nouveau CD, ils deviennent les Pink Floyd de la New Wave contemporaine ! Alors, à vos casques, prêt ?
Ecoutez bordel !

J L

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